Le choix des Etats-Unis par l’étudiant(e) et sa famille correspond à des motivations variées. Impossible de les évoquer tous. Il nous faut faire un choix. Certains thèmes sont récurrents.
Cela doit probablement être mise en avant comme motivation première. En effet, les effectifs nombreux et les moyens financiers de chaque université permettent de fonctionner sur un modèle économique qui permet de concevoir des cours en petits groupes spécifiques qui correspondent réellement aux attentes ciblées de chacun et cela dès la 3ème année et parfois même dès la deuxième année.
Il faut savoir que la première année est le plus souvent un tronc commun mêlant matières scientifiques et non-scientifiques, permettant un premier test de ses affinités pour ensuite se délester des matières non souhaitées et d’opter pour des matières qui conviennent au mieux à chacun pour la suite des études.
Pour un étudiant venant d’Europe, indéterminé sur ses choix de parcours en fin de Terminale, c’est une garantie d’étudier enfin et progressivement au cours des quatre années ce qui attire vraiment pour déboucher, vers la fin de la scolarité, sur une spécialisation mûrement réfléchie, testée à de multiples reprises et donc choisie et non subie. Quitte à prolonger pour l’approfondir cette spécialisation dans un Master, le plus souvent en dix mois.
Chacun sait que le style de relation y est différent. Aux Etats-Unis, pour schématiser, on apprend dans sa chambre ou en bibliothèque des chapitres de livres et on en discute ensuite en classe avec des interventions de plusieurs étudiants avec le professeur. Ce schéma idéal est caractéristique des meilleures universités américaines. Le climat est en général détendu, souvent même amical, pas compassé.
Etudier avec un professeur se doit d’être un moment agréable, de discussion et de mise en question personnelle. Certes, il y a parfois des obligations d’apprendre par cœur, mais en règle générale, on essaye d’éviter ce type d’obligation. Les professeurs privilégient l’attitude de recherche et non la simple mémorisation. Il s’agit pour les étudiants de s’imprégner de la matière étudiée pour aimer son sujet d’études.
Avoir une bonne maîtrise de la langue permet naturellement d’avoir des contacts faciles avec les autres étudiants américains ou non. Les progrès sont constatés avec le temps. D’expérience, quel que soit le niveau d’anglais de départ, à partir du 2ème semestre de la deuxième année, les problèmes de langue de nos étudiants ont disparu.
Être au contact d’étudiants du monde entier, de continents souvent inconnus pour les arrivants français comme l’Amérique Latine, l’Asie ou le Moyen Orient est une source d’enrichissement culturel absolument unique et l’occasion de lier des liens d’amitié pérennes.
Être au quotidien dans un environnement d’échange permet de se laisser gagner par une atmosphère résolument positive C’est un atout important dans la formation personnelle de jeunes adultes qui garderont cet état d’esprit pour le reste de leur vie.
Aux Etats-Unis, faire appel à, un coach pour aider son fils ou sa fille à remplir au mieux les formalités de candidature est un phénomène généralisé. D’abord, avec les conseillers à l’entrée en université présents dans chaque lycée qui sont malheureusement souvent débordés mais également en complément avec des coachs indépendants. En Europe, le même phénomène prend de l’ampleur.
En effet il s’agit de choix multi-critères. L’expérience du coach va permettre d’aider à faire des choix éclairés. Les type d’université, le nombre total d’étudiants, le statut public ou privé, la qualité de vie sur le campus vont tous jouer un rôle dans la pré-sélection. D’autres critères moins évidents comme le climat local ou le décalage des fuseaux horaires par rapport à la famille (Est /Ouest) jouent un rôle également.
Certes, de prime abord, l’attention est évidemment portée sur les classements et les spécialisations offertes. Le coach va conseiller au mieux car ce sont des informations brutes qu’il faut pondérer en fonction des autres critères déjà mentionnés, des chances réelles d’admission et du parcours à long terme de l’étudiant en se demandant par exemple comment s’inscrit le cursus du Bachelor par rapport à un Master professionnalisant ultérieur.
Pourquoi raconter une histoire personnelle ? Simplement parce que chaque étudiant est différent. Il doit d’ailleurs l’être pour se détacher du flot énorme de candidatures dans la plupart des universités visées. Tous les responsables d’Admission regardent de très près l’expression (écrite et orale lors des interviews) de la personnalité du candidat. En effet, au-delà des résultats scolaires, l’aspect qualitatif est absolument essentiel voire prédominant d’ailleurs, il faut le reconnaître, plus au niveau Bachelor que Master.
Le coach doit rapidement déceler toutes les forces et faiblesses du candidat et les points-clés de l’histoire du candidat. Au moment où il va falloir se dévoiler dans les dissertations (essays), les conseils avisés du coach joueront un rôle essentiel. Être authentique, intéressant voire percutant, ne pas être naïf ou banal, autant de lignes directrices à suivre. Il est évident que la communication entre le candidat et le coach doit être de qualité pour un accompagnement optimum. Il leur faut établir une relation de confiance mutuelle très rapidement.
Chacun sait à la fois la complexité et la longueur du processus. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est recommandé de le commencer en début de classe de Seconde pour mener à bien à la fois, la scolarité au lycée et obtenir les notes qui en découlent ainsi, que le processus d’admission proprement-dit. Il y a d’une part, des nombreux tests à passer comme le SAT et le Toefl pour le bachelor, mais également des tests SAT2 Subject pour les matières de spécialisation envisagées. Les SAT2 sont parfois facultatifs (donc recommandés) mais le plus souvent obligatoires dans les universités du haut du tableau.
La longueur du processus s’explique, en partie, par la possibilité de repasser plusieurs fois ces mêmes Tests de niveau sans toutefois être pénalisé en cas de nouvelle note moins bonne. L’autre partie du processus, consommatrice d’énergie et de temps, ce sont ces dissertations (essays), mentionnées plus haut, qui différent selon chaque université et qui peuvent aller jusqu’à 8 voire plus. Tout cela nécessite un suivi précis et des rappels du coach qui a une vision globale des objectifs et de la stratégie à suivre.
Évidemment, la longueur du processus est également tributaire du nombre d’universités tentées. Aux Etats-Unis, le nombre moyen est de 7. En France, il est en général plus élevé pour se situer autour de 10 universités visées. Les Français font ainsi preuve de réalisme pour être en mesure au moment des résultats de faire un véritable choix.
Responsable du site Sup in USA : Michel Azaria, spécialiste du conseil en admissions dans les universités américaines